• Parler de sexe quelques clés pour réussir!

    Sexualité, comment en parler à son conjoint ou en discuté sexe avec son partenaire.

    Le sujet peut être difficile à aborder avec son compagnon… Et pourtant, vous aimeriez bien lui en parler, histoire d'améliorer votre complicité. Ou encore pour aller plus loin : discuter de ce qui ne va pas, de problèmes sexuels vous concernant ou concernant votre conjoint, etc.  Sachez quand il est bon ou non de parler de sexe et de quelle manière le faire. Apprenez à lui dire avec subtilité  ce qui vous plaît et ce qui vous plaît moins. Sachez aussi comment discuter d'éventuels problèmes, de la baisse de votre désir, ou d'un trouble de l'érection de votre partenaire. Doit-on nécessairement parler de sexualité quand il n’y a pas de problème ? Théoriquement lorsque tout va bien, inutile de vous forcer à aborder le sujet. Si vous n’en avez pas envie et que ce n’est pas dans votre nature, ce n’est pas la peine. Certains couples parlent facilement de sexe, cela fait partie intégrante de leur plaisir. C’est une sorte de jeu, cela peut participer à renforcer leur complicité, leur connivence. Cela peut même leur apporter de l’excitation. Mais d’autres personnes sont gênées, voire mal à l’aise, d’évoquer le sujet. Elles font l’amour facilement, prennent du plaisir…

    Mais elles ont du mal à se voir le faire, à en parler. Dans ce cas, se forcer reviendrait à créer un problème là où il n’y en a pas. Et lorsqu’il y a une difficulté, comment s’y prendre ? Le but est de ne surtout pas focaliser sur cette difficulté car plus vous en parlerez, plus elle risque de s’accroître. Par exemple, si vous n’appréciez pas particulièrement une caresse spécifique de votre compagnon, plutôt que de lui dire, même gentiment, mieux vaut lui parler de ce qui vous apporte du plaisir. Sinon, vous risquez de le braquer*. Focalisez sur les choses agréables, axez votre discours sur le positif : « J’ai beaucoup aimé lorsque tu m’as caressé le dos, la fois où tu m’as fait telle chose », etc. L’homme garde ainsi une bonne image de lui-même et il est subtilement incité à se concentrer sur la zone évoquée plutôt qu’ailleurs. uelle attitude adopter lorsqu’on éprouve une perte de désir momentané, alors même qu’il n’y a aucun conflit dans le couple ? Beaucoup de femmes pensent qu’il suffit de mettre le problème sur la table pour qu’il soit réglé. Le fait d’avouer les soulage sur le moment, elles se disent que cela vaut mieux que de faire semblant. Mais, en réalité, cela ne résout rien. Car, une telle confidence déstabilise forcément leur compagnon. Là encore, le choix des mots est important. Si vous dites : « Je n’ai pas envie de toi. », lui va interpréter : « Je ne t’aime plus ». L’idéal c’est d’opter pour une formule plus générale, sans chercher à se trouver un alibi ou à accuser l’autre : « J’ai beaucoup de soucis en ce moment, du coup ça me coupe l’envie. » Il se sentira moins rejeté. Encore mieux, montrez que vous allez agir : « Je vais faire quelque chose pour que ça change. » Il sera rassuré. Concrètement, qu’est-ce que cela signifie ? Si vous attendez patiemment que le désir revienne, vous risquez de vous focaliser sur les moindres soubresauts de désir et de vous bloquer davantage. Au lieu de chercher à éviter les moments d’intimité, favorisez au contraire les situations agréables par des dîners ou sorties en amoureux  susceptibles de vous « motiver ». Si, ensuite, le rapport sexuel vous semble insurmontable, ne le faites pas. Mais si vous vous dites : « Je n’ai pas spécialement envie mais pourquoi pas », faites-le et arrangez-vous pour avoir du plaisir. Votre corps retiendra alors cette sensation agréable et, petit à petit, le plaisir répétitif vous redonnera envie . Néanmoins, si au bout de six mois la situation n’a pas évolué, mieux vaut reconsidérer la situation... et peut-être consulter votre médecin traitant, ou un sexologue.

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